Le photographe Diego Zébina a créé une galerie de portraits de femmes qui évoluent dans la musique en Meurthe-et-Moselle. Un matrimoine important, exposé dans le cœur battant des Musiques Actuelles sur le territoire, accompagné de textes et de chiffres pour mieux comprendre les enjeux de féminisation d’un milieu longtemps excluant.

L’intitulé, provocateur, de cette édition des ""Récits décoloniaux"", est issu d’une longue et ancienne tradition de défiance à l’égard des musées, forgée dès la fin du XVIIIe siècle. Il découle de la question « Faut-il brûler le Louvre ? » posée en 1921 dans la revue d’avant-garde L’Esprit nouveau. Par-delà son iconoclasme, le sujet recèle un débat riche et crucial, apparu dès la naissance des musées, sur le rôle et la légitimité mêmes de ces institutions à vocation dite universelle.  L’exposition-dossier, conçue par le musée des Beaux-Arts de Nancy et le palais des ducs de Lorraine – Musée lorrain, entend remettre en lumière l’histoire d’un pan de leurs collections pour révéler une autre fonction du musée : celle d’un instrument de domination.

Une maison démontable restaurée de Jean Prouvé prend place dans le jardin du musée. Ce prototype, alliant une ossature métallique et des panneaux à mécanisme, témoigne de l'inventivité de ce génial constructeur associée à l'esprit d'adaptation de son frère Henri, architecte.

Une exposition-jeu : choisissez votre avatar et faites les différents niveaux du parcours en explorant la pop culture, les évolutions techniques et les enjeux sociologiques des jeux vidéo.

En 2024-2025, le Conservatoire présente une rétrospective sur Christian Lacroix, éminent styliste français et créateur de la Maison de Haute Couture éponyme, avec des pièces exceptionnelles et iconiques. Artisan de la Haute Couture, le créateur se démarque par un style coloré, mêlant tableaux fruités et traditions ancestrales. Le « couturier de la couleur » s’impose également avec les nombreuses broderies perlées pailletées qui ornent ses créations.

Venez à la rencontre des animaux liminaires, mal-aimés de nos rues, représentés par le biais d’œuvres artistiques graphiques et poétiques. Une exposition, présentée à l’Espace Animalier du parc de la Pépinière, qui encourage à mieux connaître nos voisins urbains et à les accepter.  L’exposition « Murmures Urbains » invite ses visiteurs à explorer les frontières ténues entre la vie humaine et animale dans nos villes, à travers le prisme du street art. Sous le regard percutant de l’artiste Sakew, en partenariat avec l’association ""Le MUR Nancy"", les animaux liminaires prennent vie dans des œuvres murales saisissantes. Ces espèces, souvent invisibles ou mal perçues, partagent pourtant nos espaces quotidiens. Les œuvres de Sakew invitent à une réflexion sur la cohabitation avec ces animaux des rues qui, bien qu’urbains, demeurent sauvages, ni complètement domestiqués ni totalement étrangers ? Les œuvres sont accompagnées de courts poèmes sous forme de haïkus, donnant une voix sensible à ces compagnons de nos vies citadines. Un mur collaboratif est mis à disposition du public, un espace où chacun peut laisser libre cours à son imagination artistique et poétique, enrichissant ainsi le dialogue ouvert entre humains et animaux urbains. ""Murmures Urbains"" est une invitation à réexaminer la place de ces animaux dans nos villes, et par extension, notre propre rapport à l’environnement urbain. Au cœur de cette exposition, l’interrogation demeure : qui partage vraiment l’espace avec qui ? Et comment cette cohabitation façonne-t-elle notre paysage mental et physique ?

À l’occasion de l’année des géosciences célébrée par le CNRS en 2024-2025, le Muséum-Aquarium et l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie (ENSG) présentent une sélection de poissons fossiles issue de leurs collections. Un saut dans le Jurassique ou le Crétacé à la rencontre d’espèces disparues pour mieux comprendre le principe de fossilisation. Une manière également de découvrir comment les paléontologues enrichissent la connaissance des écosystèmes passés et actuels par l’étude de ces fossiles.

Une co-production École nationale supérieure d’art et de design de Nancy & musée des Beaux-Arts / Ville de Nancy En 1980, dans une réserve de l'ancienne bibliothèque de l'École nationale supérieure d’art et de design de Nancy [Ensad Nancy], avenue Boffrand, un trésor a été mis au jour : 59 boîtes en bois contenant 6 370 plaques autochromes, de format 9 x 12 cm, presque intactes. Ces autochromes ont été réalisées pendant 12 années (1907 à 1919) par Julien Gérardin (1860-1924), notaire nancéien et photographe amateur. Cette remarquable collection -une des plus belles de France-, inscrite à l’inventaire des monuments Historiques depuis 2017, illustre comment l’autochrome, premier procédé de photographie couleur, inventé en 1903 par les frères Lumière [des grains de fécule de pomme de terre teintés, filtraient la lumière pour restituer les couleurs] a rendu la photographie en couleur accessible aux amateurs. Ces autochromes, appartenant à l’Ensad Nancy, admirables par leur qualité esthétique et leur état de conservation, pourraient rester figées dans le passé. Pourtant, elles interrogent notre contemporanéité. Que peuvent-elles transmettre aux étudiants en art et design ainsi qu’au grand public ? Tout d’abord, leur lumière : ces couleurs vivantes et étranges tissent un lien entre les époques. Ensuite, leur complexité technique : les manipulations qui permettent l'élaboration et la visualisation de la plaque autochrome sont autant d'opérations délicates. Enfin, leur intensité : la systématicité du geste photographique, sa concentration dans le temps et l'espace. Après avoir numérisé ce fonds exceptionnel pour être consultable en ligne par tous [ensad-nancy.eu], l’Ensad Nancy a décidé de consacrer, pour la première fois, une exposition à cette collection remarquable : Julien Gérardin, pionnier de la couleur. Présentée dans la galerie de l’Ensad Nancy, elle a été conçue en co-production avec le musée des Beaux-Arts de Nancy / Ville de Nancy, en partenariat avec Image’Est et le musée de l’École de Nancy / Ville de Nancy et en collaboration avec l’Université de Lorraine. C’est aussi la première fois que le public pourra contempler quelques originaux tant ils sont fragiles, difficiles à conserver et à exposer. Accompagnés par les créations artistiques commandées par l’Ensad Nancy à Elizabeth Delphin et Élisa Larrière, diplômées de l'Ensad Nancy, les visiteurs sont invités à se plonger dans l’œuvre de Julien Gérardin et à découvrir la fabrique de l'autochrome. À travers un parcours à la fois pédagogique et ludique, l'exposition imaginée rend les questions abordées perceptibles et accessibles à tous. Le commissariat de l’exposition est collectif. Il a été assuré par l’Ensad Nancy et le Musée des Beaux-Arts de Nancy en partenariat avec Image’Est et le musée de l’École de Nancy. La scénographie a été créée par Morgan Fortems, scénographe et designer graphique. La création graphique pour la communication et la signalétique de l’exposition a été réalisée par Océane Juvin et Marie Lécrivain, graphistes, diplômées de l’Atelier national de recherche typographique [ANRT]. L'exposition s'inscrit dans l'Année photographique (jusqu'au 2 février 2025) de la Ville de Nancy avec les expositions Visions au musée des Beaux-Arts de Nancy et La nature en couleurs. Autochromes de Julien Gérardin au temps de l'École de Nancy au musée de l'École de Nancy. Parallèlement jusqu’au 21 mars 2025, à la médiathèque Artem, on peut voir ou revoir l’exposition proposée par la Société centrale d’horticulture de Nancy (SCHN) à laquelle appartenait Julien Gérardin. On pourra retrouver aussi un écho à l’exposition dans l’e-Musée, musée numérique des bibliothèques universitaires de l'Université de Lorraine. Ouverture hors vacances scolaires. Plus d'informations sur le site internet.

L'imagerie enfantine apparaît massivement dans les productions imagières de la fin du XIXè siècle. A partir de cette date l'image se veut, à la fois, un support destiné au divertissement et l'apprentissage. En parallèle, avec le développement de la scolarisation dans le courant du XIXè siècle (lois Ferry de 1881-82), l'imagerie devient pédagogique avec pour vocation la transmission du savoir. On voit alors prospérer les abécédaires, utilisés à la maison afin de sensibiliser les enfants à l'apprentissage de l'alphabet. C'est ce sujet que le musée municipal va exposer au travers de la présentation d'un ensemble d'alphabets et abécédaires issus de ses collections !

EXPOSITION - LES AUTRES DANS LEUR POUSSIÈRE

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